Fiche pratique
Séparation des concubins
Vérifié le 15/11/2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
L'union libre implique la rupture libre. Le principe est que chacun des concubins peut, à tout moment, reprendre sa liberté.
Aucune règle spécifique n'est prévue en cas de rupture acceptée par les 2 concubins. Les concubins doivent organiser eux-mêmes leur séparation sur le plan
- matériel (répartition des meubles, voiture(s)),
- familial (garde ou résidence des enfants éventuels),
- et patrimonial (vente du/des bien(s) immobilier(s)) pour tout ce qui est commun.
La rupture peut se faire sans l'intervention du juge.
Si le couple a des enfants, le juge aux affaires familiales peut être saisi pour régler les problèmes liés :
- à la résidence des enfants,
- au droit de visite et d'hébergement,
- à la pension alimentaire, etc.
La rupture du concubinage ne constitue pas en elle-même une faute, mais une indemnité peut être accordée par décision de justice lorsque la rupture est fautive (comme dans le divorce pour faute). La rupture est d'autant plus préjudiciable qu'a été plus longue la vie en commun.
Si l'un des concubins a travaillé pour l'autre, sans rémunération, il peut demander le versement d'une indemnité fondée sur l'enrichissement injustifié (qui ne repose pas sur un contrat), l'un s'étant enrichi au détriment de l'autre.
À compter du 15 janvier 2017, l’enfant qui voyage à l’étranger sans être accompagné de l’un de ses parents doit être muni des documents suivants :
- Pièce d’identité valide du mineur : carte d’identité ou passeport accompagné éventuellement d’un visa si le pays de destination l’exige (à vérifier en consultant les fiches pays du site diplomatie.gouv.fr )
- Photocopie de la carte d’identité ou passeport du parent signataire (Le titre doit être valide ou périmé depuis moins de 5 ans)
- Original du formulaire cerfa n°15646*01 signé par l’un des parents titulaire de l’autorité parentale